Être la pluie et la rosée
Un serrmon du maître zen Giun (1253-1333), 5e abbé du monastère d'Eiheiji :
上堂。感應道交。山呼谷響。因果絶待。果熟花開。菩提本無樹。明鏡亦非臺。毎常行異類。又且好輪迴。不見古徳道。煩惱海中爲雨露。無明山上作雲雷。於此薦得。鑊湯爐炭吹教滅。劍樹刀山喝令摧。
Essai de traduction :
Montée en salle.
La réceptivité et la réponse communient ; la montagne appelle, la vallée lui fait écho. La cause et l’effet sont [l’un à l’autre] incomparables ; le fruit mûrit, la fleur s’ouvre. L’éveil, originellement n’a pas d’arbre, le miroir clair pas plus de support. Voyageant continuellement parmi la variété des êtres, on doit encore parcourir le cercle des existences. N’avez vous pas entendu ce qu’un ancien disait :
Dans l’océan des passions, être la pluie et la rosée
Sur la montagne de l’ignorance, être le nuage et le tonnerre
Si ici même vous pouvez le comprendre, d’un souffle vous éteindrez les chaudrons bouillonnants et les charbons des fourneaux [des enfers], d’un cri vous fracasserez les arbres [dont les feuilles sont des] épées et des montagnes de sabres.
Toute suggestion ou amélioration bienvenue. Référence : canon sino-japonais de Taishô, VXXXII, n° 2591, p. 463a.
上堂。感應道交。山呼谷響。因果絶待。果熟花開。菩提本無樹。明鏡亦非臺。毎常行異類。又且好輪迴。不見古徳道。煩惱海中爲雨露。無明山上作雲雷。於此薦得。鑊湯爐炭吹教滅。劍樹刀山喝令摧。
Essai de traduction :
Montée en salle.
La réceptivité et la réponse communient ; la montagne appelle, la vallée lui fait écho. La cause et l’effet sont [l’un à l’autre] incomparables ; le fruit mûrit, la fleur s’ouvre. L’éveil, originellement n’a pas d’arbre, le miroir clair pas plus de support. Voyageant continuellement parmi la variété des êtres, on doit encore parcourir le cercle des existences. N’avez vous pas entendu ce qu’un ancien disait :
Dans l’océan des passions, être la pluie et la rosée
Sur la montagne de l’ignorance, être le nuage et le tonnerre
Si ici même vous pouvez le comprendre, d’un souffle vous éteindrez les chaudrons bouillonnants et les charbons des fourneaux [des enfers], d’un cri vous fracasserez les arbres [dont les feuilles sont des] épées et des montagnes de sabres.
Toute suggestion ou amélioration bienvenue. Référence : canon sino-japonais de Taishô, VXXXII, n° 2591, p. 463a.
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Imprimer | Articlé publié par Jiun Éric Rommeluère le 17 Sep. 10 |