Cookies zen
16 Fév. 2018
Plusieurs d'entre vous m’ont demandé ma recette de cookies zen, la voici. Elle est fort simple.
Pour une dizaine de cookies :
- 90 g de farine de blé (T65) ;
- 30 g de farine de soja grillé ;
- 2 cuillères à soupe de sucre ;
- 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol ;
- 60 ml de lait de soja.
Préchauffez le four à 170°C (chaleur tournante). Dans un saladier, tamisez la farine de blé et la farine de soja. Ajoutez le sucre et mélangez les ingrédients secs. Incorporez ensuite l’huile et le lait de soja. Pétrissez rapidement pour obtenir une pâte homogène. Façonnez des petites boulettes que vous aplatissez avec le creux de la main. Disposez-les au fur et à mesure sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire à 170° C une quinzaine de minutes. C’est tout!
Pour faire vous-même de la farine de soja, il vous suffit de torréfier des haricots de soja en les faisant griller à feu doux dans une poêle pendant une quinzaine de minutes. Vous les laissez refroidir à température ambiante puis vous les passez au moulin pour obtenir une poudre très fine.
La recette est fort simple, donc. Elle représente pourtant un véritable défi si vous voulez cuisiner de façon responsable. Je me fixe comme principe d’utiliser des ingrédients produits en France selon les normes de l’agriculture biologique. Et très innocemment, je me disais que l’on pouvait trouver facilement du soja bio qui pousse en France! Il suffisait d'aller, par exemple, dans un magasin du réseau Fenouil, la biocoop du Mans, puisqu’on y trouve tout. Et bien non! En plus, je m’étais fixé deux critères supplémentaires : trouver des haricots à haute teneur en protéines et vendus dans un emballage biodégradable. Je souhaite en effet produire mon propre tofu, et puis le Fenouil m’a habitué à acheter les aliments en vrac, et c’est bien. Un bon tofu à la texture agréable requiert des haricots qui affichent un minimum de 42-45 g de protéines pour 100 g de soja. Et là, la recherche tient de la quête du Graal! Dans les circuits ou les enseignes bio accessibles au grand public (du moins à Paris ou en Sarthe, dans le beau pays que j’habite) vous n’en trouvez pas du tout (c’est le cas des magasins du réseau Fenouil) ou bien vous ne trouvez que des haricots de soja venus tout droit de Chine, vendus sous plastique et qui affichent une valeur basse en protéines. Jusqu'à présent, je n'avais trouvé que du soja bio de Touraine vendu par M. Hirai à Tours, mais la teneur est basse en protéines. Parfait pour la farine, mais non adéquat pour le tofu.
J’ai discuté cette semaine avec quelques producteurs bio car je ne comprenais pas. En fait, personne ne s’est lancé dans une production destinée à la vente au grand public, il n’y a tout simplement pas de marché, trop peu de gens consomment des haricots de soja en France. En plus, il semble difficile de produire facilement sous nos latitudes des variétés à très haute valeur protéinée. J’ai trouvé un sympathique producteur bio disposé à me vendre quelques kilos de la variété Hertza pzo (42-43 g de protéines pour 100 g de soja) qu’il cultive. Mais je dois aller à la ferme.
Bon, je ne désespère pas. Si vous connaissez des lieux où l’on peut acheter des haricots de soja bio, français, d’une variété à haute valeur en protéines, n’hésitez pas à me signaler. Le Graal existe peut-être, après tout!
Pour une dizaine de cookies :
- 90 g de farine de blé (T65) ;
- 30 g de farine de soja grillé ;
- 2 cuillères à soupe de sucre ;
- 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol ;
- 60 ml de lait de soja.
Préchauffez le four à 170°C (chaleur tournante). Dans un saladier, tamisez la farine de blé et la farine de soja. Ajoutez le sucre et mélangez les ingrédients secs. Incorporez ensuite l’huile et le lait de soja. Pétrissez rapidement pour obtenir une pâte homogène. Façonnez des petites boulettes que vous aplatissez avec le creux de la main. Disposez-les au fur et à mesure sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire à 170° C une quinzaine de minutes. C’est tout!
Pour faire vous-même de la farine de soja, il vous suffit de torréfier des haricots de soja en les faisant griller à feu doux dans une poêle pendant une quinzaine de minutes. Vous les laissez refroidir à température ambiante puis vous les passez au moulin pour obtenir une poudre très fine.
La recette est fort simple, donc. Elle représente pourtant un véritable défi si vous voulez cuisiner de façon responsable. Je me fixe comme principe d’utiliser des ingrédients produits en France selon les normes de l’agriculture biologique. Et très innocemment, je me disais que l’on pouvait trouver facilement du soja bio qui pousse en France! Il suffisait d'aller, par exemple, dans un magasin du réseau Fenouil, la biocoop du Mans, puisqu’on y trouve tout. Et bien non! En plus, je m’étais fixé deux critères supplémentaires : trouver des haricots à haute teneur en protéines et vendus dans un emballage biodégradable. Je souhaite en effet produire mon propre tofu, et puis le Fenouil m’a habitué à acheter les aliments en vrac, et c’est bien. Un bon tofu à la texture agréable requiert des haricots qui affichent un minimum de 42-45 g de protéines pour 100 g de soja. Et là, la recherche tient de la quête du Graal! Dans les circuits ou les enseignes bio accessibles au grand public (du moins à Paris ou en Sarthe, dans le beau pays que j’habite) vous n’en trouvez pas du tout (c’est le cas des magasins du réseau Fenouil) ou bien vous ne trouvez que des haricots de soja venus tout droit de Chine, vendus sous plastique et qui affichent une valeur basse en protéines. Jusqu'à présent, je n'avais trouvé que du soja bio de Touraine vendu par M. Hirai à Tours, mais la teneur est basse en protéines. Parfait pour la farine, mais non adéquat pour le tofu.
J’ai discuté cette semaine avec quelques producteurs bio car je ne comprenais pas. En fait, personne ne s’est lancé dans une production destinée à la vente au grand public, il n’y a tout simplement pas de marché, trop peu de gens consomment des haricots de soja en France. En plus, il semble difficile de produire facilement sous nos latitudes des variétés à très haute valeur protéinée. J’ai trouvé un sympathique producteur bio disposé à me vendre quelques kilos de la variété Hertza pzo (42-43 g de protéines pour 100 g de soja) qu’il cultive. Mais je dois aller à la ferme.
Bon, je ne désespère pas. Si vous connaissez des lieux où l’on peut acheter des haricots de soja bio, français, d’une variété à haute valeur en protéines, n’hésitez pas à me signaler. Le Graal existe peut-être, après tout!
Jacques Breton
21 Fév. 2017
Le père Jacques Breton est décédé paisiblement ce dimanche 19 février. Il était l’un des principaux acteurs du dialogue bouddhistes-chrétiens en France.
Prêtre catholique, Jacques Breton a tout d’abord été membre d’une fraternité de carmes, puis ermite près de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Dans les années 1970, il découvre le zen et suit une année durant les enseignements de Karlfried Graf Dürckheim en Allemagne. Il séjourne ensuite plusieurs mois dans un monastère zen de Tokyo dans le cadre des échanges spirituels organisés par le Vatican. En 1987, il ouvre la maison d’Accueil Assise à Saint-Gervais dans le Vexin qui sera pendant trente ans un lieu d’expériences et de rencontres. Il invite notamment chaque année le maître zen Genshô Hozumi rôshi à animer une retraite zen en France.
Jacques Breton est l’auteur de Vers la lumière. Expérience chrétienne et bouddhisme zen, Paris, Bayard, 1997.
Il sera enterré le samedi 25 février à 15 h en l'Abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire. Le cardinal André Vingt-Trois célébrera une messe en sa mémoire le jeudi 2 mars 2017 en l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris en fin d’après-midi (17 h 30, heure à confirmer).
Prêtre catholique, Jacques Breton a tout d’abord été membre d’une fraternité de carmes, puis ermite près de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Dans les années 1970, il découvre le zen et suit une année durant les enseignements de Karlfried Graf Dürckheim en Allemagne. Il séjourne ensuite plusieurs mois dans un monastère zen de Tokyo dans le cadre des échanges spirituels organisés par le Vatican. En 1987, il ouvre la maison d’Accueil Assise à Saint-Gervais dans le Vexin qui sera pendant trente ans un lieu d’expériences et de rencontres. Il invite notamment chaque année le maître zen Genshô Hozumi rôshi à animer une retraite zen en France.
Jacques Breton est l’auteur de Vers la lumière. Expérience chrétienne et bouddhisme zen, Paris, Bayard, 1997.
Il sera enterré le samedi 25 février à 15 h en l'Abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire. Le cardinal André Vingt-Trois célébrera une messe en sa mémoire le jeudi 2 mars 2017 en l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris en fin d’après-midi (17 h 30, heure à confirmer).
La nuit de la théologie
13 Jan. 2017
Je participe à la Nuit de la théologie organisé par la Villa Gillet, à Lyon, le 26 janvier prochain.
• 19h-20h30 / De la conscience à la prière : la vie intérieure
Entretien avec Catherine Chalier (philosophe), Jean-Marie Gueullette (prêtre dominicain) et Eric Rommeluère (enseignant bouddhiste, écrivain).
• 21h-22h30 / Comment nos convictions religieuses et spirituelles peuvent-elles nous guider dans nos choix politiques et sociétaux ?
Entretien avec Marin Karmitz (producteur et cinéaste) Marion Muller-Colard (théologienne), Jean-Philippe Pierron (philosophe).
• 23h-00h / Quels mots pour dire Dieu ? Comment écrire la Présence ?
Entretien avec Ghaleb Bencheikh (théologien et philosophe), Marc-Alain Ouaknin (rabbin et philosophe) Matthieu Rougé (prêtre et théologien).
Lieu : Institution des Chartreux, 58 rue Pierre-Dupont Lyon 1er Arrondissement.
En savoir plus.
• 19h-20h30 / De la conscience à la prière : la vie intérieure
Entretien avec Catherine Chalier (philosophe), Jean-Marie Gueullette (prêtre dominicain) et Eric Rommeluère (enseignant bouddhiste, écrivain).
• 21h-22h30 / Comment nos convictions religieuses et spirituelles peuvent-elles nous guider dans nos choix politiques et sociétaux ?
Entretien avec Marin Karmitz (producteur et cinéaste) Marion Muller-Colard (théologienne), Jean-Philippe Pierron (philosophe).
• 23h-00h / Quels mots pour dire Dieu ? Comment écrire la Présence ?
Entretien avec Ghaleb Bencheikh (théologien et philosophe), Marc-Alain Ouaknin (rabbin et philosophe) Matthieu Rougé (prêtre et théologien).
Lieu : Institution des Chartreux, 58 rue Pierre-Dupont Lyon 1er Arrondissement.
En savoir plus.
Louis-Basile
01 Juin 2015
Exercice d'admiration mutuelle
16 Mars 2015
Je participais ce dimanche 15 mars 2015 aux Exercices d'admiration mutuelle dans le cadre des conférences de Carême en la Cathédrale Saint-Étienne de Metz.
À cette occasion, je dialoguais avec Dennis Gira, théologien du dialogue interreligieux. Dennis Gira enseigne dans les Instituts Catholiques de Paris et de Lyon et dans plusieurs grands séminaires de France. Il est l'auteur de nombreux livres consacrés au bouddhisme.
Vous pouvez écouter l'enregistrement complet de l'exercice qui dure une heure cinq. Mes deux interventions sont à 26 mn et à 52"50 mn. La présentation est de Robert Scholtus. (Un enregistrement de Radio Jerico).
Les textes des conférenciers qui auront dialogué durant les conférences de Carême 2015 (Claude Dagens, Julia Kristeva, Jean Duchesne, Dan Arbib, Alexis Jenni, Karima Berger, Dennis Gira, moi-même, Michel Deneken et Elisabeth Parmentier) seront publiés sous le titre Cinq éloges de la rencontre aux Éditions Albin Michel.
Mots-clés : dialogue interreligieux
La notion de sujet en japonais
10 Mai 2014
Tout étudiant de la langue japonaise (que l’on étudie la langue classique ou la langue moderne) devrait lire la lumineuse thèse de Takehiro Kanaya, La notion de sujet en japonais (téléchargement libre). Toutes les difficultés rencontrées s’évanouissent dès que l’on cesse d’imaginer que la phrase japonaise serait nécessairement constituée d’un sujet et d’un prédicat. En français, le binôme sujet-prédicat forme le couple irréductible de la phrase. Le sujet est indispensable au prédicat qui s’accorde en genre et en nombre, il faut écrire, par exemple, «je [sujet] lis [prédicat]» ou bien «il [sujet] lit [prédicat]» pour créer une unité de sens minimale.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les Japonais ont adopté une présentation calquée sur les grammaires occidentales et parlent communément d’une structure sujet (shugo)-prédicat (jutsugo) comme si celle-ci était universelle et s’appliquait également à leur langue. En japonais, un prédicat peut être un verbe, un adjectif, un verbe adjectival ou une copule.
Kanaya explique que cette structure binaire est inopérante pour décrire la phrase japonaise. Le prédicat se suffit à lui seul pour créer une unité de sens, par exemple yomu. Dans cette proposition constituée du seul verbe yomu, «lire» conjugué à la forme conclusive, le sujet n’est pas omis (soustrait), même s’il est nécessaire d’ajouter en français un sujet indispensable à la compréhension de la phrase. Yomu sera alors traduit par «je lis» ou «il lit». L’apport de Tanaya est de montrer que toutes les autres unités de la phrase ne sont que des compléments du prédicat, y compris le sujet.
Appréhender la phrase japonaise de cette façon permet de mieux comprendre le rôle de la particule wa, souvent interprétée à tort comme la marque du sujet (dans la langue classique). Si j’écris zenji wa yomu, une traduction immédiate s’ensuit «le maître zen lit», mais cette reconstruction signifiante en français ne correspond nullement à une hypothétique structure sujet-prédicat en japonais.
Wa ne marque pas le sujet mais le thème de la phrase que l’on pourrait rendre par une formule comme «quant à, s’agissant de, concernant». La thème occupe également une fonction de complément du prédicat.
La différence entre thème et sujet peut être compris avec une phrase qui comporte à la fois un thème et un sujet, par exemple : zô wa karada dai nari, lit. «quant à [l’]éléphant, [son] corps est grand». Zô, «l’éléphant» est le thème et karada, «le corps», est le sujet de nari, la copule, dai, «grand» est l’attribut. «Le corps de l’éléphant est grand» se dirait zô no karada [wa] dai nari, la particule no ayant une fonction génitive.
En français, le thème marqué par wa peut correspondre et être traduit par un sujet ou un complément d'objet. Kanaya donne les exemples suivants :
tsuki wa izu. En ce qui concerne la lune, elle sort > la lune sort. «La lune» (tsuki) se trouve en position de sujet.
Tsuki wa nagamu. En ce qui concerne la lune, on la regarde > on regarde la lune. «La lune» se trouve en position de complément d'objet.
La thèse de Kanaya est d’une lecture aisée. Takehiro Kanaya a été directeur du programme de langue japonaise au Centre d'études de l'Asie de l'Est de l'Université de Montréal.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les Japonais ont adopté une présentation calquée sur les grammaires occidentales et parlent communément d’une structure sujet (shugo)-prédicat (jutsugo) comme si celle-ci était universelle et s’appliquait également à leur langue. En japonais, un prédicat peut être un verbe, un adjectif, un verbe adjectival ou une copule.
Kanaya explique que cette structure binaire est inopérante pour décrire la phrase japonaise. Le prédicat se suffit à lui seul pour créer une unité de sens, par exemple yomu. Dans cette proposition constituée du seul verbe yomu, «lire» conjugué à la forme conclusive, le sujet n’est pas omis (soustrait), même s’il est nécessaire d’ajouter en français un sujet indispensable à la compréhension de la phrase. Yomu sera alors traduit par «je lis» ou «il lit». L’apport de Tanaya est de montrer que toutes les autres unités de la phrase ne sont que des compléments du prédicat, y compris le sujet.
Appréhender la phrase japonaise de cette façon permet de mieux comprendre le rôle de la particule wa, souvent interprétée à tort comme la marque du sujet (dans la langue classique). Si j’écris zenji wa yomu, une traduction immédiate s’ensuit «le maître zen lit», mais cette reconstruction signifiante en français ne correspond nullement à une hypothétique structure sujet-prédicat en japonais.
Wa ne marque pas le sujet mais le thème de la phrase que l’on pourrait rendre par une formule comme «quant à, s’agissant de, concernant». La thème occupe également une fonction de complément du prédicat.
La différence entre thème et sujet peut être compris avec une phrase qui comporte à la fois un thème et un sujet, par exemple : zô wa karada dai nari, lit. «quant à [l’]éléphant, [son] corps est grand». Zô, «l’éléphant» est le thème et karada, «le corps», est le sujet de nari, la copule, dai, «grand» est l’attribut. «Le corps de l’éléphant est grand» se dirait zô no karada [wa] dai nari, la particule no ayant une fonction génitive.
En français, le thème marqué par wa peut correspondre et être traduit par un sujet ou un complément d'objet. Kanaya donne les exemples suivants :
tsuki wa izu. En ce qui concerne la lune, elle sort > la lune sort. «La lune» (tsuki) se trouve en position de sujet.
Tsuki wa nagamu. En ce qui concerne la lune, on la regarde > on regarde la lune. «La lune» se trouve en position de complément d'objet.
La thèse de Kanaya est d’une lecture aisée. Takehiro Kanaya a été directeur du programme de langue japonaise au Centre d'études de l'Asie de l'Est de l'Université de Montréal.
Goûtez à la saveur du zen
03 Jan. 2014
Le 4 février 2014 à Paris
, goûtez à la saveur du zen
Hiroko Kageyama et Le Comptoir Japonais (3 rue Termaux 75011 Paris) ont le plaisir de recevoir Éric Rommeluère et Valérie Duvauchelle pour une soirée culinaire-dégustation zen le mardi 4 février 2014.
Le zen est une tradition vivante au Japon qui a élaboré, au fil des siècles, une cuisine originale connue sous le nom de shôjin ryôri inspirée de principes bouddhistes, mais aussi de l’âme japonaise. Autour du menu traditionnel du nouvel an servi dans les temples zen vous pourrez découvrir cette nourriture du corps et de l’esprit.
Les intervenants :
Éric Rommeluère est un moine bouddhiste de la tradition zen. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le bouddhisme.
Valérie Duvauchelle a longtemps étudié la cuisine traditionnelle des temples zen au Japon où elle a vécu une quinzaine d’années. Elle prépare actuellement un livre sur cette cuisine.
Le programme de la soirée (horaires indicatifs, nous vous prions d’arriver instamment avant 19 h et dans la mesure du possible pour 18 h 30) :
- 18h 30 - 19 h 00 : Présentation des intervenants et du Comptoir Japonais.
- 19 h 00 - 20 h 00 : La cuisine zen, nourriture du corps et de l’esprit, par Éric Rommeluère et Valérie Duvauchelle.
- 20 h 00 - 20 h 30 : Présentation du menu et des pratiques de la table, finalisation du repas.
- 20 h 30 - 21 h 15 : Le repas.
- 21 h 15 - 21 h 45 : Questions-réponses autour d’un thé.
L’adresse : 3 rue Termaux 75011 Paris ; Métro Parmentier / Bus 96 arrêt Oberkampf ou Richard Lenoir.
La participation : 40 euros par personne. S’inscrire : par téléphone au 06 42 06 71 72 ou par mel info@zen-occidental.net.
Mise à jour du 25 janvier : la soirée est complète. Merci de votre compréhension.
Le nombre de places étant limité à quinze participants, nous vous remercions de régler à l’avance votre participation par chèque à l'ordre de Un Zen Occidental, 58 rue Armand Saffray 72000 Le Mans, ou par espèces auprès du Comptoir Japonais. Seule la réception du chèque au plus tard le 31 janvier vaut inscription définitive.
Hiroko Kageyama et Le Comptoir Japonais (3 rue Termaux 75011 Paris) ont le plaisir de recevoir Éric Rommeluère et Valérie Duvauchelle pour une soirée culinaire-dégustation zen le mardi 4 février 2014.
Le zen est une tradition vivante au Japon qui a élaboré, au fil des siècles, une cuisine originale connue sous le nom de shôjin ryôri inspirée de principes bouddhistes, mais aussi de l’âme japonaise. Autour du menu traditionnel du nouvel an servi dans les temples zen vous pourrez découvrir cette nourriture du corps et de l’esprit.
Les intervenants :
Éric Rommeluère est un moine bouddhiste de la tradition zen. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le bouddhisme.
Valérie Duvauchelle a longtemps étudié la cuisine traditionnelle des temples zen au Japon où elle a vécu une quinzaine d’années. Elle prépare actuellement un livre sur cette cuisine.
Le programme de la soirée (horaires indicatifs, nous vous prions d’arriver instamment avant 19 h et dans la mesure du possible pour 18 h 30) :
- 18h 30 - 19 h 00 : Présentation des intervenants et du Comptoir Japonais.
- 19 h 00 - 20 h 00 : La cuisine zen, nourriture du corps et de l’esprit, par Éric Rommeluère et Valérie Duvauchelle.
- 20 h 00 - 20 h 30 : Présentation du menu et des pratiques de la table, finalisation du repas.
- 20 h 30 - 21 h 15 : Le repas.
- 21 h 15 - 21 h 45 : Questions-réponses autour d’un thé.
L’adresse : 3 rue Termaux 75011 Paris ; Métro Parmentier / Bus 96 arrêt Oberkampf ou Richard Lenoir.
La participation : 40 euros par personne. S’inscrire : par téléphone au 06 42 06 71 72 ou par mel info@zen-occidental.net.
Mise à jour du 25 janvier : la soirée est complète. Merci de votre compréhension.
Le nombre de places étant limité à quinze participants, nous vous remercions de régler à l’avance votre participation par chèque à l'ordre de Un Zen Occidental, 58 rue Armand Saffray 72000 Le Mans, ou par espèces auprès du Comptoir Japonais. Seule la réception du chèque au plus tard le 31 janvier vaut inscription définitive.
Mots-clés : alimentation, cuisine, végétarisme
Vivre avec les bêtes
02 Sep. 2013
J'étais hier dans l'émission Vivre avec les bêtes sur France Inter pour un entretien avec la philosophe Elisabeth de Fontenay. Vous pouvez réécouter l'émission ici.
Agenda de juin
28 Mai 2013
Vous pourrez me retrouver en juin :
- Au week-end de réflexion et de travail sur l'économie solidaire des 8 et 9 juin organisé par le collectif S'Éveiller dont je suis membre : vendredi 7 juin, conférence de Frédéric Bosqué, samedi 8 juin, atelier animé par Frédéric Bosqué, dimanche 9 juin, retour sur l'atelier et présentation du collectif. Tous les détails ici. Lieu : Centre Shambhala, 17 rue Eugène Varlin 75010 Paris.
- À la formation nationale des aumôniers bouddhistes en milieux hospitalier et carcéral des 15 et 16 juin. Tous les détails ici. La formation est ouverte aux aumôniers agréés ou en cours d'agrément, ainsi qu'aux personnes désireures de s'mpliquer dans ces projets (sur lettre de motivation).
- À Marseille le 20 juin pour une conférence publique organisée par Marseille Espérance. Lieu : L'Alcazar, Cours Belsunce, 13001 Marseille.
- Au Mans, les 29 et 30 juin pour une retraite de méditation. Tous les détails ici.
Vous pouvez m'écouter dans l'émission de Geneviève Delrue diffusée sur Radio France Internationale le 5 mai dernier, le podcast est ici ; ou encore dans celle de Jean-Pol Hecq diffusée le 19 mai sur La Première (RTBF), le podcast est ici.
- Au week-end de réflexion et de travail sur l'économie solidaire des 8 et 9 juin organisé par le collectif S'Éveiller dont je suis membre : vendredi 7 juin, conférence de Frédéric Bosqué, samedi 8 juin, atelier animé par Frédéric Bosqué, dimanche 9 juin, retour sur l'atelier et présentation du collectif. Tous les détails ici. Lieu : Centre Shambhala, 17 rue Eugène Varlin 75010 Paris.
- À la formation nationale des aumôniers bouddhistes en milieux hospitalier et carcéral des 15 et 16 juin. Tous les détails ici. La formation est ouverte aux aumôniers agréés ou en cours d'agrément, ainsi qu'aux personnes désireures de s'mpliquer dans ces projets (sur lettre de motivation).
- À Marseille le 20 juin pour une conférence publique organisée par Marseille Espérance. Lieu : L'Alcazar, Cours Belsunce, 13001 Marseille.
- Au Mans, les 29 et 30 juin pour une retraite de méditation. Tous les détails ici.
Vous pouvez m'écouter dans l'émission de Geneviève Delrue diffusée sur Radio France Internationale le 5 mai dernier, le podcast est ici ; ou encore dans celle de Jean-Pol Hecq diffusée le 19 mai sur La Première (RTBF), le podcast est ici.
Le bouddhisme : Un nouvel acteur social ?
01 Juin 2012
La revue Étvdes publie dans son numéro de juin 2012 un long article de ma plume, Le bouddhisme : Un nouvel acteur social ?
Cet article prolonge la réflexion développée par Dennis Gira dans son article L'"inculturation" du bouddhisme en France paru dans le numéro de décembre 2011.
Étvdes est la principale revue de débats en France avec 40.000 lecteurs chaque mois. Elle est disponible dans toutes les librairies et même en kiosque (11 euros, 144 pages).
Vous pouvez également télécharger l'article complet sur le site du Cairn (3 euros).
Cet article prolonge la réflexion développée par Dennis Gira dans son article L'"inculturation" du bouddhisme en France paru dans le numéro de décembre 2011.
Étvdes est la principale revue de débats en France avec 40.000 lecteurs chaque mois. Elle est disponible dans toutes les librairies et même en kiosque (11 euros, 144 pages).
Vous pouvez également télécharger l'article complet sur le site du Cairn (3 euros).
Mots-clés : écriture
Le monde des enfers
01 Avr. 2012
Quelqu'un m'écrit :
Un moine zen dont j'ai oublié le nom disait : "Il est facile d'entrer dans le monde des bouddhas, il est difficile de rentrer dans le monde des enfers." Pour ma part, le monde des enfers, je n'ai eu aucune difficulté à y entrer, c'est rentrer dans le monde des bouddhas qui me parait difficile.
Un moine zen dont j'ai oublié le nom disait : "Il est facile d'entrer dans le monde des bouddhas, il est difficile de rentrer dans le monde des enfers." Pour ma part, le monde des enfers, je n'ai eu aucune difficulté à y entrer, c'est rentrer dans le monde des bouddhas qui me parait difficile.
Le Bouddhisme engagé ? C’est maintenant !
16 Fév. 2012
La crise économique apparaît de plus en plus comme la partie émergée d’une crise de civilisation fondamentale. Celle-ci questionne notre vivre ensemble – avec les autres êtres vivants – sur la planète Terre. Que faire face à l’immense souffrance qu’elle engendre ? Comment inverser le cours de la destruction croissante de nombreuses espèces animales et végétales ? Quelle économie pour le XXe siècle ? Comment transmuter les égoïsmes personnels ou collectifs afin d’établir ensemble les fondations d’un vaste engagement social bouddhiste ?
C’est en posant ces questions que six communautés de pratiquants : Dana, Rimay International, Shambhala, Terre d’Éveil, Un Zen Occidental, Zen-Voie du Cœur unissent leurs efforts et vous invitent à un week-end de pratique et d’échanges – de méditation et de Cercles de Parole et d’Écoute – afin de joindre nos aspirations et nos compétences pour faire émerger de nouvelles formes d’engagement et d’actions.
Ce weekend inclura des temps de méditation, des contemplations guidées, des témoignages d’activistes et d’acteurs de l’action sociale : François Chouquet, philosophe et ancien directeur de la Section des étudiants empêchés (étudiants en Prison) d’Ile de France (Paris VII), Ida Naprous, enseignante et médiatrice, Emmanuel Ollivier, intervenant auprès de personnes en situation de grande précarité, Catherine Pagès, enseignante du Zen et fondatrice du Centre Dana, qui, durant sept ans, a accompagné des personnes en fin de vie à la Maison Médicale Jeanne Garnier. Seront présent trois enseignants : Shastri Catherine Éveillard, Eric Jiun Rommeluère, Michel Genko Dubois.
Des Cercles de Parole et d’Écoute, porteront sur deux thématiques : Méditation et Action, Exclusion et Hospitalité. Ils nous permettront d’exprimer nos aspirations profondes et de faire apparaître les actions que nous souhaitons développer ensemble.
Cet atelier s’adresse aux pratiquants qui sont impliqués ou qui souhaitent s’engager dans des actions sociales.
Centre Dana
22 avenue Pasteur - 93100 Montreuil M° Mairie de Montreuil
Le 17 mars et 18 mars 2012
Samedi 17 Mars de 8h30 à 18h. Accueil/café 8h30 - Méditation 9h
Dimanche 18 mars de 8h30 à 14h
Nous clôturerons ces deux journées par un repas festif (banquet).
Inscription et participation financière
Il est recommandé de participer à tout le week-end. L'inscription à ce weekend est nécessaire car nous ne disposons que d'un nombre de place limité. La participation demandée pour le week-end est de 40€. Faites-nous parvenir votre chèque libellé à l'ordre de Zen Voie du Cœur, à l'adresse suivante : Zen Voie du Cœur, 22 avenue Pasteur 91300 Montreuil
Veuillez, s’il vous plait, inscrire un email au dos du chèque ou sur un post-it afin que l'on puisse vous joindre ou vous répondre. Les inscriptions seront acceptées dans l’ordre reçu.
En cas de difficulté financière, veuillez nous contacter par mail à l’adresse bouddhisme.action@gmail.com. Vous pouvez également appeler Emmanuel au 06 16 99 60 68.
Les revenus de cette journée seront alloués à une action ou une association qui pourrait naître de notre travail.
Un autre weekend sur le bouddhisme engagé est prévu les 9 et 10 Juin au Centre Shambhala de Paris.
Ce qu'il faut apporter
Un vêtement de pluie pour la méditation en marchant qui se déroule en extérieur.
Des chaussettes chaudes (on enlève ses chaussures dans l’entrée de la maison).
Des zafus (coussins de méditation) seront disponibles ainsi que des chaises pour les personnes qui préfèrent une assise à l'occidentale ; les personnes qui le souhaitent peuvent également apporter un banc de méditation.
Repas de midi
Les déjeuners sont inclus dans le prix du week-end et sont préparés sur place.
Renseignements complémentaires
Emmanuel : 06 16 99 60 68 - bouddhisme.action@gmail.com
C’est en posant ces questions que six communautés de pratiquants : Dana, Rimay International, Shambhala, Terre d’Éveil, Un Zen Occidental, Zen-Voie du Cœur unissent leurs efforts et vous invitent à un week-end de pratique et d’échanges – de méditation et de Cercles de Parole et d’Écoute – afin de joindre nos aspirations et nos compétences pour faire émerger de nouvelles formes d’engagement et d’actions.
Ce weekend inclura des temps de méditation, des contemplations guidées, des témoignages d’activistes et d’acteurs de l’action sociale : François Chouquet, philosophe et ancien directeur de la Section des étudiants empêchés (étudiants en Prison) d’Ile de France (Paris VII), Ida Naprous, enseignante et médiatrice, Emmanuel Ollivier, intervenant auprès de personnes en situation de grande précarité, Catherine Pagès, enseignante du Zen et fondatrice du Centre Dana, qui, durant sept ans, a accompagné des personnes en fin de vie à la Maison Médicale Jeanne Garnier. Seront présent trois enseignants : Shastri Catherine Éveillard, Eric Jiun Rommeluère, Michel Genko Dubois.
Des Cercles de Parole et d’Écoute, porteront sur deux thématiques : Méditation et Action, Exclusion et Hospitalité. Ils nous permettront d’exprimer nos aspirations profondes et de faire apparaître les actions que nous souhaitons développer ensemble.
Cet atelier s’adresse aux pratiquants qui sont impliqués ou qui souhaitent s’engager dans des actions sociales.
Centre Dana
22 avenue Pasteur - 93100 Montreuil M° Mairie de Montreuil
Le 17 mars et 18 mars 2012
Samedi 17 Mars de 8h30 à 18h. Accueil/café 8h30 - Méditation 9h
Dimanche 18 mars de 8h30 à 14h
Nous clôturerons ces deux journées par un repas festif (banquet).
Inscription et participation financière
Il est recommandé de participer à tout le week-end. L'inscription à ce weekend est nécessaire car nous ne disposons que d'un nombre de place limité. La participation demandée pour le week-end est de 40€. Faites-nous parvenir votre chèque libellé à l'ordre de Zen Voie du Cœur, à l'adresse suivante : Zen Voie du Cœur, 22 avenue Pasteur 91300 Montreuil
Veuillez, s’il vous plait, inscrire un email au dos du chèque ou sur un post-it afin que l'on puisse vous joindre ou vous répondre. Les inscriptions seront acceptées dans l’ordre reçu.
En cas de difficulté financière, veuillez nous contacter par mail à l’adresse bouddhisme.action@gmail.com. Vous pouvez également appeler Emmanuel au 06 16 99 60 68.
Les revenus de cette journée seront alloués à une action ou une association qui pourrait naître de notre travail.
Un autre weekend sur le bouddhisme engagé est prévu les 9 et 10 Juin au Centre Shambhala de Paris.
Ce qu'il faut apporter
Un vêtement de pluie pour la méditation en marchant qui se déroule en extérieur.
Des chaussettes chaudes (on enlève ses chaussures dans l’entrée de la maison).
Des zafus (coussins de méditation) seront disponibles ainsi que des chaises pour les personnes qui préfèrent une assise à l'occidentale ; les personnes qui le souhaitent peuvent également apporter un banc de méditation.
Repas de midi
Les déjeuners sont inclus dans le prix du week-end et sont préparés sur place.
Renseignements complémentaires
Emmanuel : 06 16 99 60 68 - bouddhisme.action@gmail.com
Mots-clés : économie, engagement