L'esprit du grand sage
26 Avr. 2010
L’esprit du grand sage de l’Inde
S’est secrètement transmis d'Occident en Orient.
Les facultés humaines sont vives ou faibles,
Mais dans la voie, il n’y a pas de patriarche du Sud ou du Nord.
Aujourd’hui, le Zen se transmet d’Orient en Occident. Notre communauté s’appelle Un Zen Occidental, pensant que le Zen peut se développer ici en Europe au XXIe siècle avec des modes d’apprentissage quelque peu différents de l’Orient. Mais parfois l’intitulé prête à confusion et devient source de mécompréhension. On croit (à tort ou à raison…) que le Zen à l’Orientale serait religieux, ritualisé, inconfortable, difficile et donc qu’Un Zen Occidental devrait être à l’opposé areligieux, déritualisé, confortable et facile.
Certes, pour ceux qui se joignent à nous, l’environnement paraît assez différent des temples bouddhistes orientaux, nous n’avons que peu de rituels, peu de mots en japonais, etc. Notre propos n’est pourtant pas de modifier l’enseignement, de l’adapter, voire de faire des concessions à notre culture de consommation. Nous cherchons simplement les expressions à même de dévoiler toute la beauté irradiante de cette voie dans notre contexte moderne. Comment ici, des hommes et des femmes peuvent-ils s’y engager et en témoigner ?
En Orient comme en Occident, le Zen ne cherche pas à se conformer aux désirs ou aux tempéraments des êtres. Les désirs sont toujours multiples. Certains voudront un Zen dépouillé, d’autres le voudront exubérant. S’il se conformait aux désirs des êtres, il dévierait de sa voie qui avance droit et qui laisse derrière elle toutes les oppositions.
J’ai reçu les préceptes bouddhistes de Taisen Deshimaru et la transmission zen de Gudô Nishijima mais, quand je réfléchis profondément, je reconnais Ryôtan Tokuda, l’humble moine qui obscurcit ses traces, comme mon maître-racine. Pourquoi ? Simplement, parce que je ne vois aucune différence entre lui et moi. Je me vois et je le vois, je le vois et je me vois. Chaque jour, chaque instant, une gratitude infinie s’élève dans mon esprit. Des années durant, nous nous sommes rencontrés, non pas pour voir quelqu’un d’autre, lui, un Français, moi, un Japonais, non pas pour parler du Zen ni même pour pratiquer ensemble ou nous élever spirituellement. Cette rencontre était au-delà de toutes ces aspirations. Nous nous sommes simplement rencontrés en un lieu pur et nu, silencieux et sacré. Un lieu qui n’aura jamais de nom.
Ryôtan transmet la voie. Mais transmettre ne signifie pas transmettre une histoire, des paroles ni même une expérience. La voie est transmise lorsque nous nous rencontrons en ce lieu qui n’a pas de nom. Dans le Zen, nous disons que le Bouddha Shâkyamuni a transmis à Mahâkashyâpa et que Mahâkashyâpa a simultanément transmis au Bouddha Shâkyamuni. Si le Bouddha avait eu quelque chose à transmettre, Mahâkashyâpa n’aurait jamais pu transmettre au Bouddha Shâkyamuni.
Ryôtan pratique un zen à l’Orientale, il a été élevé dans la culture japonaise et formé dans les temples, je pratique un zen à l’Occidentale. Nos paroles, nos styles sont différents. Chacun parle évidemment avec son histoire, sa culture, sa langue, son caractère qui lui est propre. Mais ce que les paroles pointent ne doit jamais dépendre d’une histoire personnelle ou collective, d’une langue ou d’une culture. Elles ne doivent même pas dépendre de sa propre expérience. Lorsqu’on parle de sa propre expérience, on ne parle au fond que de soi, non de ce lieu sans nom.
S’est secrètement transmis d'Occident en Orient.
Les facultés humaines sont vives ou faibles,
Mais dans la voie, il n’y a pas de patriarche du Sud ou du Nord.
Aujourd’hui, le Zen se transmet d’Orient en Occident. Notre communauté s’appelle Un Zen Occidental, pensant que le Zen peut se développer ici en Europe au XXIe siècle avec des modes d’apprentissage quelque peu différents de l’Orient. Mais parfois l’intitulé prête à confusion et devient source de mécompréhension. On croit (à tort ou à raison…) que le Zen à l’Orientale serait religieux, ritualisé, inconfortable, difficile et donc qu’Un Zen Occidental devrait être à l’opposé areligieux, déritualisé, confortable et facile.
Certes, pour ceux qui se joignent à nous, l’environnement paraît assez différent des temples bouddhistes orientaux, nous n’avons que peu de rituels, peu de mots en japonais, etc. Notre propos n’est pourtant pas de modifier l’enseignement, de l’adapter, voire de faire des concessions à notre culture de consommation. Nous cherchons simplement les expressions à même de dévoiler toute la beauté irradiante de cette voie dans notre contexte moderne. Comment ici, des hommes et des femmes peuvent-ils s’y engager et en témoigner ?
En Orient comme en Occident, le Zen ne cherche pas à se conformer aux désirs ou aux tempéraments des êtres. Les désirs sont toujours multiples. Certains voudront un Zen dépouillé, d’autres le voudront exubérant. S’il se conformait aux désirs des êtres, il dévierait de sa voie qui avance droit et qui laisse derrière elle toutes les oppositions.
J’ai reçu les préceptes bouddhistes de Taisen Deshimaru et la transmission zen de Gudô Nishijima mais, quand je réfléchis profondément, je reconnais Ryôtan Tokuda, l’humble moine qui obscurcit ses traces, comme mon maître-racine. Pourquoi ? Simplement, parce que je ne vois aucune différence entre lui et moi. Je me vois et je le vois, je le vois et je me vois. Chaque jour, chaque instant, une gratitude infinie s’élève dans mon esprit. Des années durant, nous nous sommes rencontrés, non pas pour voir quelqu’un d’autre, lui, un Français, moi, un Japonais, non pas pour parler du Zen ni même pour pratiquer ensemble ou nous élever spirituellement. Cette rencontre était au-delà de toutes ces aspirations. Nous nous sommes simplement rencontrés en un lieu pur et nu, silencieux et sacré. Un lieu qui n’aura jamais de nom.
Ryôtan transmet la voie. Mais transmettre ne signifie pas transmettre une histoire, des paroles ni même une expérience. La voie est transmise lorsque nous nous rencontrons en ce lieu qui n’a pas de nom. Dans le Zen, nous disons que le Bouddha Shâkyamuni a transmis à Mahâkashyâpa et que Mahâkashyâpa a simultanément transmis au Bouddha Shâkyamuni. Si le Bouddha avait eu quelque chose à transmettre, Mahâkashyâpa n’aurait jamais pu transmettre au Bouddha Shâkyamuni.
Ryôtan pratique un zen à l’Orientale, il a été élevé dans la culture japonaise et formé dans les temples, je pratique un zen à l’Occidentale. Nos paroles, nos styles sont différents. Chacun parle évidemment avec son histoire, sa culture, sa langue, son caractère qui lui est propre. Mais ce que les paroles pointent ne doit jamais dépendre d’une histoire personnelle ou collective, d’une langue ou d’une culture. Elles ne doivent même pas dépendre de sa propre expérience. Lorsqu’on parle de sa propre expérience, on ne parle au fond que de soi, non de ce lieu sans nom.
Mots-clés : Taisen Deshimaru, Gudô Nishijima, Ryôtan Tokuda
Une journée de méditation à Paris
10 Mai 2008
J’animerai une journée de méditation à Paris le 24 mai prochain dans la belle salle du centre Assise à Paris. Vous pouvez vous inscrire en ligne, il reste des places.
À cette occasion, ceux qui le souhaitent pourront prendre refuge. Dans le bouddhisme, la prise de refuge est le pas inaugural dans la voie. Lorsqu’on prend refuge, on devient formellement bouddhiste. Pourtant cela ne suppose aucun engagement ou règle à suivre. On témoigne simplement de sa confiance. Le terme en japonais est kie, composé de ki, « retourner » et e « s’appuyer ». On se tourne et on s’appuie.
Pour grandir, il faut nous appuyer sur un socle, mais ce socle ne saurait être celui de nos ambitions ou de nos idioties. Il convient de se tourner vers quelque chose d’autre. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le Bouddha », on témoigne d’une confiance inébranlable que l’éveil est possible dans notre vie. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le dharma », on témoigne d’une confiance inébranlable qu’un enseignement peut nous bouleverser jusqu’au plus profond de notre cœur. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le sangha », on témoigne d’une confiance inébranlable que des amis s’élèvent et nous élèvent dans ce chemin. Dans le bouddhisme zen, on interprète également bouddha, dharma, sangha comme des qualités, trois facettes de l’esprit éveillé, le bouddha représente la grandeur, le dharma, la pureté, le sangha, l’amitié.
Je suivrai le rituel simple et beau de la tradition japonaise. Il permet de créer un lien direct et vivant avec l’enseignement du Bouddha.
À cette occasion, ceux qui le souhaitent pourront prendre refuge. Dans le bouddhisme, la prise de refuge est le pas inaugural dans la voie. Lorsqu’on prend refuge, on devient formellement bouddhiste. Pourtant cela ne suppose aucun engagement ou règle à suivre. On témoigne simplement de sa confiance. Le terme en japonais est kie, composé de ki, « retourner » et e « s’appuyer ». On se tourne et on s’appuie.
Pour grandir, il faut nous appuyer sur un socle, mais ce socle ne saurait être celui de nos ambitions ou de nos idioties. Il convient de se tourner vers quelque chose d’autre. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le Bouddha », on témoigne d’une confiance inébranlable que l’éveil est possible dans notre vie. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le dharma », on témoigne d’une confiance inébranlable qu’un enseignement peut nous bouleverser jusqu’au plus profond de notre cœur. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le sangha », on témoigne d’une confiance inébranlable que des amis s’élèvent et nous élèvent dans ce chemin. Dans le bouddhisme zen, on interprète également bouddha, dharma, sangha comme des qualités, trois facettes de l’esprit éveillé, le bouddha représente la grandeur, le dharma, la pureté, le sangha, l’amitié.
Je suivrai le rituel simple et beau de la tradition japonaise. Il permet de créer un lien direct et vivant avec l’enseignement du Bouddha.
Mots-clés : refuge
Le renouvellement des préceptes
12 Fév. 2008
Dans le zen, la grandeur s’exprime dans les préceptes de bodhisattva (bosatsukai). Ils sont récapitulés dans les trois purs préceptes : ne pas faire le mal, faire le bien et aimer autrui. Ce ne sont ni des règles ni des guides ni des recommandations, mais l’affirmation même de l’éveil en nos vies. Lorsque je les récite, je n’entends que l’ouverture et l’intrépidité qui les soutient. Traditionnellement, on reçoit ces préceptes au cours d’un rituel. Le bodhisattva témoigne ainsi de sa volonté de laisser émerger en lui l’éveil. Ce n’est pas pour autant, bien sûr, que ses gestes et ses attitudes seront automatiquement et immédiatement transformés. Les impuissances, les défaillances se perpétuent aussi. Prendre ces préceptes nous engage d’abord à devenir pleinement conscient de nos actes, de nos paroles et de nos pensées, à ressentir comme chacun de nos gestes, même le plus anodin, oriente notre vie et la vie de ce monde.
Dans toutes les écoles bouddhistes, on renouvelle périodiquement les préceptes, habituellement à la pleine et la nouvelle lune (au Japon, qui a adopté le calendrier solaire, le 15 et le 30 du mois ; aux États-Unis ou en Europe, dans les différents centres occidentaux, plutôt une fois par mois). Il s’agit de réentendre toute leur force et leur inspiration. Jusqu’à présent, j’ai négligé ce renouvellement des préceptes ; il est vrai que cette pratique n’est guère en usage dans les centres zen français. Mais aujourd’hui, j’ai besoin de me remémorer cet engagement intérieur, sentir comme la grandeur n’est jamais assez grande, comme l’audace n’est jamais assez audacieuse. Pour moi-même, je renouvellerai formellement ces préceptes chaque mois. J’ai également donné ces préceptes à quelques personnes. Je ne peux donc que les inviter à se joindre à ce cérémonial. Les inviter à sentir comme ce chemin du bodhisattva est un chemin où, en conscience et à chaque instant, on s’efforce à la grandeur.
Les mains jointes.
On trouvera ici quelques photographies du cérémonial prises au temple de Yôfukuji (école sôtô, Japon).
Dans toutes les écoles bouddhistes, on renouvelle périodiquement les préceptes, habituellement à la pleine et la nouvelle lune (au Japon, qui a adopté le calendrier solaire, le 15 et le 30 du mois ; aux États-Unis ou en Europe, dans les différents centres occidentaux, plutôt une fois par mois). Il s’agit de réentendre toute leur force et leur inspiration. Jusqu’à présent, j’ai négligé ce renouvellement des préceptes ; il est vrai que cette pratique n’est guère en usage dans les centres zen français. Mais aujourd’hui, j’ai besoin de me remémorer cet engagement intérieur, sentir comme la grandeur n’est jamais assez grande, comme l’audace n’est jamais assez audacieuse. Pour moi-même, je renouvellerai formellement ces préceptes chaque mois. J’ai également donné ces préceptes à quelques personnes. Je ne peux donc que les inviter à se joindre à ce cérémonial. Les inviter à sentir comme ce chemin du bodhisattva est un chemin où, en conscience et à chaque instant, on s’efforce à la grandeur.
Les mains jointes.
On trouvera ici quelques photographies du cérémonial prises au temple de Yôfukuji (école sôtô, Japon).
Mots-clés : grandeur, préceptes
Le Bouddha était grand car les hommes étaient grands
22 Jan. 2008
Je lis Crooked Cucumber, la très belle biographie de Shunryû Suzuki écrite par David Chadwick. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Shunryû Suzuki (1904-1971) est un moine de l’école zen sôtô qui s’installa aux États-Unis au début des années soixante. Sa force et sa simplicité touchèrent un grand nombre d’Américains qui pratiquèrent sous sa direction. L’écriture de David Chadwick, qui fut son disciple, est humble et resplendit d’amour pour le maître. La biographie est entrecoupée de citations de Shunryû. Je suis transpercé par celle-ci :
Buddha was great because people were great. When people are not ready, there will be no Buddha. I don’t expect everyone of you to be a great teacher, but we must have eyes to see what is good and that which is not so good. This kind of mind will be acquired by practice. ("Le Bouddha était grand car les hommes étaient grands. Lorsque les hommes ne sont pas prêts, il n’y a pas de Bouddha. Je n’attends pas de chacun d’entre vous que vous soyez un grand enseignant, mais nous devons avoir un œil qui voit ce qui est bon et ce qui n’est pas si bon. Cette sorte d’esprit s’obtient par la pratique.", p. 209)
Je suis ému car, en trois lignes seulement, Shunryû dit toute la vérité du zen. Au fond, cette pratique nous enseigne seulement ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Une telle justesse ne s’exprime jamais par des règles que l’on pourrait mémoriser. Mais lorsque l’homme est grand, il sait exactement ce qui juste ou non.
Le rôle d’un enseignant zen n’est-il pas d’ouvrir à la grandeur et, sans relâche, de permettre aux hommes et aux femmes de l’approfondir ? Depuis neuf ans maintenant, j’enseigne le zen dans notre communauté Un Zen Occidental, mais la grandeur n’est pas toujours vue, entendue et comprise comme elle le devrait. Souvent, effectivement, les hommes ne sont pas prêts.
Ce samedi 26 janvier, nous avons une journée de méditation à Paris au Centre Assise près de Beaubourg. Le matin, je parlerai des quatre stades de la grandeur telle qu’on l’explique dans la tradition zen : douter de la grandeur (jap. daigi), réaliser la grandeur (jap. daigo), utiliser la grandeur (jap. daiyû) et accomplir la grandeur (jap. daitetsu). En fin d’après-midi, j’exposerai de nouveaux changements dans le fonctionnement de notre communauté qui n’ont pour but que de mieux faire entendre cette grandeur. Ces changements marqueront une nouvelle étape dans la vie de notre groupe. J’ai donc demandé à tous ses membres d’être présents. J’ai également demandé à d'autres personnes de venir pour l’occasion. Fabrice Midal, enseignant bouddhiste, se joindra à nous. Toute personne extérieure peut également librement se joindre à cette assemblée. Si vous êtes intéressé(e), il vous suffit de m’écrire, je vous donnerai l’adresse exacte et le code de l’immeuble.
Les mains jointes.
Photographie : Shunryû Suzuki (1968, DR).
Buddha was great because people were great. When people are not ready, there will be no Buddha. I don’t expect everyone of you to be a great teacher, but we must have eyes to see what is good and that which is not so good. This kind of mind will be acquired by practice. ("Le Bouddha était grand car les hommes étaient grands. Lorsque les hommes ne sont pas prêts, il n’y a pas de Bouddha. Je n’attends pas de chacun d’entre vous que vous soyez un grand enseignant, mais nous devons avoir un œil qui voit ce qui est bon et ce qui n’est pas si bon. Cette sorte d’esprit s’obtient par la pratique.", p. 209)
Je suis ému car, en trois lignes seulement, Shunryû dit toute la vérité du zen. Au fond, cette pratique nous enseigne seulement ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Une telle justesse ne s’exprime jamais par des règles que l’on pourrait mémoriser. Mais lorsque l’homme est grand, il sait exactement ce qui juste ou non.
Le rôle d’un enseignant zen n’est-il pas d’ouvrir à la grandeur et, sans relâche, de permettre aux hommes et aux femmes de l’approfondir ? Depuis neuf ans maintenant, j’enseigne le zen dans notre communauté Un Zen Occidental, mais la grandeur n’est pas toujours vue, entendue et comprise comme elle le devrait. Souvent, effectivement, les hommes ne sont pas prêts.
Ce samedi 26 janvier, nous avons une journée de méditation à Paris au Centre Assise près de Beaubourg. Le matin, je parlerai des quatre stades de la grandeur telle qu’on l’explique dans la tradition zen : douter de la grandeur (jap. daigi), réaliser la grandeur (jap. daigo), utiliser la grandeur (jap. daiyû) et accomplir la grandeur (jap. daitetsu). En fin d’après-midi, j’exposerai de nouveaux changements dans le fonctionnement de notre communauté qui n’ont pour but que de mieux faire entendre cette grandeur. Ces changements marqueront une nouvelle étape dans la vie de notre groupe. J’ai donc demandé à tous ses membres d’être présents. J’ai également demandé à d'autres personnes de venir pour l’occasion. Fabrice Midal, enseignant bouddhiste, se joindra à nous. Toute personne extérieure peut également librement se joindre à cette assemblée. Si vous êtes intéressé(e), il vous suffit de m’écrire, je vous donnerai l’adresse exacte et le code de l’immeuble.
Les mains jointes.
Photographie : Shunryû Suzuki (1968, DR).
Mots-clés : Shunryû Suzuki