Oui, je sais, je ne suis pas très loquace ces derniers temps. Pas mal d’occupations. Je discute avec mon éditeur car je lui demande de publier non pas un mais deux livres pour l’année prochaine. Vous aurez sans doute remarqué qu’aux rayons des FNAC ou des librairies La Procure, le nombre d’étagères sur le bouddhisme diminuent, diminuent... Les ventes d’ouvrages sur le bouddhisme sont aujourd'hui en chute libre. Les éditeurs sont donc de plus en plus réticents à publier des livres sur le sujet. Comme j’explore des formes littéraires et des champs nouveaux de réflexion, mon éditeur s’interroge. Il me soutient, apprécie mes livraisons, mais qualifie ma production « d’élégant ovni ». Je devrais y voir plus clair d’ici quelques jours. Un premier manuscrit est déjà achevé, le second à moitié. J’ai également préfacé la traduction française de Not Always so, la suite de Esprit zen, esprit neuf de Shunryû Suzuki qui paraîtra le 3 février 2011.

Des discussions avec d’autres enseignants zen me montrent qu’il convient d’être aujourd’hui encore plus radical dans la présentation du dharma. J’y reviendrai dans un billet prochain. Cela impliquera des changements dans ma vie et dans la vie de l’association.

J’avais accepté depuis très longtemps une invitation de Guy Mercier à venir enseigner dans l’une de ses retraites. Guy Mercier (à droite sur la photographie) est un ancien disciple de Maître Deshimaru, enseignant au sein de l’Association Zen Internationale, responsable de l’association Tenbôrin. J’étais donc voici quelques jours au beau domaine de Mollans dans la Drôme où Guy m’a laissé carte blanche pendant deux jours. Il y avait beaucoup de monde.



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