J’animerai une journée de méditation à Paris le 24 mai prochain dans la belle salle du centre Assise à Paris. Vous pouvez vous inscrire en ligne, il reste des places.

À cette occasion, ceux qui le souhaitent pourront prendre refuge. Dans le bouddhisme, la prise de refuge est le pas inaugural dans la voie. Lorsqu’on prend refuge, on devient formellement bouddhiste. Pourtant cela ne suppose aucun engagement ou règle à suivre. On témoigne simplement de sa confiance. Le terme en japonais est kie, composé de ki, « retourner » et e « s’appuyer ». On se tourne et on s’appuie.

Pour grandir, il faut nous appuyer sur un socle, mais ce socle ne saurait être celui de nos ambitions ou de nos idioties. Il convient de se tourner vers quelque chose d’autre. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le Bouddha », on témoigne d’une confiance inébranlable que l’éveil est possible dans notre vie. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le dharma », on témoigne d’une confiance inébranlable qu’un enseignement peut nous bouleverser jusqu’au plus profond de notre cœur. Lorsqu’on dit « je prends refuge dans le sangha », on témoigne d’une confiance inébranlable que des amis s’élèvent et nous élèvent dans ce chemin. Dans le bouddhisme zen, on interprète également bouddha, dharma, sangha comme des qualités, trois facettes de l’esprit éveillé, le bouddha représente la grandeur, le dharma, la pureté, le sangha, l’amitié.

Je suivrai le rituel simple et beau de la tradition japonaise. Il permet de créer un lien direct et vivant  avec l’enseignement du Bouddha.

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