Quelques personnes s’inquiètent de mon silence sur le blog ces derniers jours. En fait, mes dernières journées ont été assez denses, notamment pour préparer la sortie du livre avec mon éditeur (je viens d’enregistrer une émission avec Michel Cazenave pour France Culture qui devrait être diffusée dans la seconde quinzaine de janvier, je vous tiens au courant de la date exacte). Et puis, je viens de m’apercevoir que dans toutes les banques de données, à la seule exception d’amazon.fr, le livre est toujours répertorié sous son ancien titre de travail, ce qui pourrait provoquer quelques couacs. J’essaye de faire rectifier la chose mais en cette période de noël, ce n’est pas très aisé. Tout ça pour vous dire que je continue le blog.

Voici les dix premières lignes du livre :

Le zen est l’expérience de l’inconnu. Et devant l’inconnu, le plus souvent, le langage défaille. Pourtant, il nous faut bien oser la parole, la creuser. Il ne s’agit pas simplement d’arranger des mots, de les combiner entre eux, que leur musicalité plaise au lecteur, que ses connaissances s’approfondissent, ou tout simplement qu’il en comprenne le sens. Non, l’enjeu est tout autre : comment puis-je réellement parler de l’éveil ? Ou mieux : comment puis-je laisser l’éveil me parler ? Me bouleverser jusqu’à me secouer de part en part. Oui, l’enjeu est là, ressentir jusqu’au tréfonds de soi comme l’éveil m’invite à m’éveiller.
(Les bouddhas naissent dans le feu, Paris, Editions du Seuil, 2007, p. 11).

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