Nyohô (III)
Jiun sonja était un yogi qui, lors de son apprentissage traditionnel, avait reçu toutes les initiations tantriques, notamment l’onction de la transmission du dharma (denbô kanjô) qui couronne cet apprentissage. En 1739, son maître se retirait et lui laissait la direction de son temple, le Hôrakuji, près d’Osaka. Jiun n’avait alors que vingt et un ans. C’est à cette époque, que Jiun commença à s’adonner intensément à la méditation. Cet amour de la méditation le conduisit en 1741, contre l’avis de son maître, à rendre sa charge d’abbé pour rejoindre un temple important de l’école Sôtô, le Shôanji, dans la province de Shinshû. Il y resta deux ans, s’adonnant à la méditation selon les formes de la tradition Zen. Le choix de la tradition Sôtô et encore plus le choix de ce temple éloigné de sa région d’origine ne sont pas très clairs. Le maître de son maître, Kôzen Fushô, avait lui-même été un moine de l’école Sôtô avant de se convertir à la tradition Shingon risshû, mais celui-ci ne semble pas avoir eu de lien particulier avec ce temple de Shôanji.
Jiun continua à pratiquer la méditation zen toute sa vie durant et il encouragea les fidèles laïques à pratiquer cette forme de méditation, l’apprentissage des pratiques tantriques étant fort complexe. Il a également laissé quelques commentaires de textes et de kôans de la tradition zen.
Ci-dessous un auto-portrait de Jiun sonja s’exerçant à la méditation (cliquez sur l'image).
Jiun continua à pratiquer la méditation zen toute sa vie durant et il encouragea les fidèles laïques à pratiquer cette forme de méditation, l’apprentissage des pratiques tantriques étant fort complexe. Il a également laissé quelques commentaires de textes et de kôans de la tradition zen.
Ci-dessous un auto-portrait de Jiun sonja s’exerçant à la méditation (cliquez sur l'image).
Mots-clés : Jiun sonja, nyohô, shingon
Imprimer | Articlé publié par Jiun Éric Rommeluère le 09 Juin 10 |