Le Bouddha dit :
"Je te le déclare, Çâriputra, ainsi en va-t-il de moi, qui suis vénérable entre tous les saints, le père du monde ; les êtres en leur ensemble sous tous mes enfants, profondément attachés aux plaisirs du monde, ils sont dépourvus de pensée de sagesse, les trois mondes, exempts de tranquillité, sont tout comme une maison en flammes, pleins d'une foule de douleurs, effrayants au possible, constamment pourvus des afflictions de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Des incendies tels que ceux-là, leurs embrasements ne prennent pas fin. L'Ainsi-Venu a désormais quitté la maison en flammes des trois mondes, demeurant dans la paix de la solitude, se délassant dans les forêts et les landes. Maintenant, ces trois mondes sont tous ma possession, les êtres qui y sont sont tous mes enfants. Or cet endroit abonde en périls ; il n'y a que moi seul qui puisse les en sauver."
(Le Sûtra du Lotus, Fayard, p. 116)

 
Lââm, Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux (1999)

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