Lorsqu’ils se réunissent, les disciples du Bouddha s’exercent à vivre leurs relations d’une façon extraordinaire : sans le moindre jugement, sans la moindre séduction, sans la moindre intrigue, en ne laissant surgir que l’aspiration du cœur. C’est ainsi que le sangha, la communauté des disciples, est vu comme un trésor.

Le sangha n’existe que par la présence, l’attention et l’écoute partagée. Ne le voyez comme un groupe qui propose des activités bouddhistes mais comme un espace extraordinaire dont vous êtes vous-même l'extraordinaire pilier. Le trésor alors apparaîtra.

Dôgen recommandait : «Vous devez vous unifier comme le lait et le miel et vous soutenir profondément l’un l’autre. Bien que vous soyez à présent des novices et des aînés, vous serez pour toujours des bouddhas et des patriarches. Alors que chacun d’entre vous rencontre ce qui difficile à rencontrer, pratique ce qui est difficile à pratiquer, ne perdez pas votre sincérité. C’est ce qu’on appelle le corps et l’esprit des bouddhas et des patriarches. Certainement, vous deviendrez un bouddha. Certainement, vous deviendrez un patriarche.» (Dans le Shôbôgenzô).

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