Le Jardin des bouddhas spontanément apparus
Hé ! Dimanche dernier, l’association Un Zen Occidental organisait son troisième pèlerinage annuel à travers les champs, les forêts et les routes d’Île-de-France. Comme les années précédentes, nos pas nous menèrent au Jardin des bouddhas spontanément apparus. Dans cet espace sacré, les serviteurs de la terre, du feu, de l’eau et de l’espace s’assemblent et exultent de joie. Au sud, les faucons crécerelles nichent dans une tour immense et mystérieuse. Ils protègent le Jardin de leurs ailes. À l’est, coule une rivière d’eau claire et murmurante où s’abreuvent les esprits. À l’ouest et au nord, la forêt semble s’épaissir. Des poules faisanes s’y sont installées. Ici, les clameurs du monde se sont tues. Tous les étrangers trouvent là asile et paix. Des poètes, des lamas, des petits enfants doux viennent dans la clairière contempler l’œuvre des voyants. De temps à autre, des bouddhas apparaissent spontanément en ces lieux, laissant leurs traces sur les murs, sur les tuiles, sur les arbres, dans l’espace et dans les cœurs. Le vent, parfois, bruit de leurs paroles de compassion. On entend : « Bien venu ! Bien venu ! »
Quelques photographies prises par Solène. Il suffit de cliquer pour les voir en grand.
Quelques photographies prises par Solène. Il suffit de cliquer pour les voir en grand.
Imprimer | Articlé publié par Éric Rommeluère le 24 Juin 08 |