La retraite d'été
Je n’ai guère écrit sur ce blog depuis un moment. Plusieurs personnes s’en inquiétaient. En fait, je suis immergé (mais non submergé) dans la préparation de notre retraite d’été qui débute la semaine prochaine au Moulin de Vaux dans la Sarthe (photo ci-dessous). Nous serons au maximum de la capacité d’accueil du lieu soit vingt personnes. Vingt personnes pendant neuf jours à la découverte du Soi, cela fait une belle arithmétique. Il n’y a pas de secret : seules de longues retraites permettent de toucher la grandeur de la méditation.
J’enseignerai cette année sur les quatre aspects de la grandeur. La tradition zen présente la voie en quatre étapes successives : douter de la grandeur, s’éveiller à la grandeur, utiliser la grandeur, approfondir la grandeur. Souvent on n’évoque que les deux premières, le doute et l’éveil, mais s’éveiller à la grandeur ne suffit pas, il faut encore savoir l’utiliser et l’approfondir. Pendant cette retraite, je suivrai un ancien texte, le Eihei kaizan kana hôgo (« Les sermons en langue vernaculaire du maître fondateur du temple d’Eiheiji ») qui explore une à une ces quatre dimensions. J’espère pouvoir écrire à la rentrée un livret qui reprenne ces instructions et les poster ici.
Patience et douceur donc.
J’enseignerai cette année sur les quatre aspects de la grandeur. La tradition zen présente la voie en quatre étapes successives : douter de la grandeur, s’éveiller à la grandeur, utiliser la grandeur, approfondir la grandeur. Souvent on n’évoque que les deux premières, le doute et l’éveil, mais s’éveiller à la grandeur ne suffit pas, il faut encore savoir l’utiliser et l’approfondir. Pendant cette retraite, je suivrai un ancien texte, le Eihei kaizan kana hôgo (« Les sermons en langue vernaculaire du maître fondateur du temple d’Eiheiji ») qui explore une à une ces quatre dimensions. J’espère pouvoir écrire à la rentrée un livret qui reprenne ces instructions et les poster ici.
Patience et douceur donc.
Mots-clés : grandeur, méditation, sesshin
Imprimer | Articlé publié par Éric Rommeluère le 06 Jui. 08 |
le 06/07/2008
Evoquer c'est dire, dire c'est promettre... donc cette traduction à la rentrée ! De coeur avec vous.
le 07/07/2008
En fait, cher Serge, je n'avais pas prévu de traduire le texte japonais, assez conventionnel dans sa description, mais simplement de m'en servir comme d'un support. Je retiendrai simplement quelques belles phrases comme :
"Même si le vent souffle dans le grand ciel, l’espace vide ne sera pas dévasté."
Je vous promets le livret. En fait, cela devrait constituer la suite de "Les Bouddhas naissent dans le feu".
Bon été à vous.