La recette du kimchi
La seconde randonnée annuelle de notre association s'est déroulée hier : quelques heures de marche dans les Yvelines, le long de la vallée de la Mauldre, pour atteindre la belle demeure de Jean-Paul et d'Anne Ribes qui incarnent à mes yeux, par leur générosité et leur souci d'autrui, ce qu'est un bouddhisme vivant et vivifiant. Jean-Paul est l'un des animateurs du Comité de Soutien au Peuple Tibétain, Anne travaille avec des enfants autistes dans le cadre de l'association Belles Plantes. Ils accomplissent un formidable travail avec force et simplicité.
Comme prévu, quelques bonnes surprises étaient au rendez-vous. Plusieurs personnes intriguées par le kimchi, un plat traditionnel coréen, préparé par Jean-Paul ont souhaité avoir la recette de ce plat. La voici :
Couper en quatre deux gros choux chinois (petsaï), après avoir ôté la partie la plus dure du trognon, et les mettre à tremper une nuit dans de l'eau fortement salée. Piler deux cuillères à soupe de graines de sésame grillées avec une tête d'ail et une demie cuillère de sucre cristal. Mouiller la pâte ainsi constituée avec une petite tasse de saumure de poisson (nuoc mam), y ajouter une racine de gingembre rapée puis une tasse (plus ou moins selon les goûts) de poudre de piment rouge coréen (kotchoukarou). Râper une grosse rave blanche et couper en petits tronçons trois ou quatre jeunes poireaux ou cives chinois. On peut aussi couper en fines rondelles deux ou trois oignons verts ou de la ciboulette. Mélanger le tout dans une bassine. Rincer soigneusement les choux, les égoutter et les farcir avec la pâte préalablement préparée. On peut aussi séparer les feuilles et les placer une à une dans une jarre de grès en intercalant feuilles et pâte pimentée. Bien les presser et les garder sous presse à l'intérieur de la jarre avec un poids. Se laver les mains, couvrir et garder le tout dans un endroit frais (15°) pendant quatre ou cinq jours. Dès que le choux commence à fermenter, placer le kimchi dans un endroit plus frais, cave ou bas du réfrigérateur, en l'enveloppant soigneusement.
On peut commencer à consommer au bout de quarante-huit heures ou de trois jours, sachant que le kimchi devient de plus en plus fort avec le temps. A la fin, il risque de s'aigrir un peu, on le fera griller et il servira de base à un délicieux ragoût, qui peut être végétarien. La consommation régulière de kimchi, avec du riz de préférence, est très tonifiante et en hiver elle prévient ou guérit des rhumes passagers!
Vous pouvez joindre Anne ou Jean-Ribes via leurs associations.
Photographie : Anne Ribes (© Carole Desheulles).
Comme prévu, quelques bonnes surprises étaient au rendez-vous. Plusieurs personnes intriguées par le kimchi, un plat traditionnel coréen, préparé par Jean-Paul ont souhaité avoir la recette de ce plat. La voici :
Couper en quatre deux gros choux chinois (petsaï), après avoir ôté la partie la plus dure du trognon, et les mettre à tremper une nuit dans de l'eau fortement salée. Piler deux cuillères à soupe de graines de sésame grillées avec une tête d'ail et une demie cuillère de sucre cristal. Mouiller la pâte ainsi constituée avec une petite tasse de saumure de poisson (nuoc mam), y ajouter une racine de gingembre rapée puis une tasse (plus ou moins selon les goûts) de poudre de piment rouge coréen (kotchoukarou). Râper une grosse rave blanche et couper en petits tronçons trois ou quatre jeunes poireaux ou cives chinois. On peut aussi couper en fines rondelles deux ou trois oignons verts ou de la ciboulette. Mélanger le tout dans une bassine. Rincer soigneusement les choux, les égoutter et les farcir avec la pâte préalablement préparée. On peut aussi séparer les feuilles et les placer une à une dans une jarre de grès en intercalant feuilles et pâte pimentée. Bien les presser et les garder sous presse à l'intérieur de la jarre avec un poids. Se laver les mains, couvrir et garder le tout dans un endroit frais (15°) pendant quatre ou cinq jours. Dès que le choux commence à fermenter, placer le kimchi dans un endroit plus frais, cave ou bas du réfrigérateur, en l'enveloppant soigneusement.
On peut commencer à consommer au bout de quarante-huit heures ou de trois jours, sachant que le kimchi devient de plus en plus fort avec le temps. A la fin, il risque de s'aigrir un peu, on le fera griller et il servira de base à un délicieux ragoût, qui peut être végétarien. La consommation régulière de kimchi, avec du riz de préférence, est très tonifiante et en hiver elle prévient ou guérit des rhumes passagers!
Vous pouvez joindre Anne ou Jean-Ribes via leurs associations.
Photographie : Anne Ribes (© Carole Desheulles).
Imprimer | Articlé publié par Eric le 25 Juin 07 |
le 26/06/2007
c'était une belle journée avec un beau ciel bleu et de beaux champs de blé, une belle randonnée pour arriver dans un beau château peuplé de belles personnes, sans oublier le beau jardin, le beau kimchi et les belles tartes à la fraise. Un beau soleil pour le retour avec le beau parapluie/ombrelle d'Eric tout ça dans une belle ambiance, bref...c'était décidément une belle journée...merci!
plein de belles choses à tous
Wilfried
le 26/06/2007
Appétissant la recette! Ton blog décidément ne sépare pas les différents éléments de la vie! Tu nous sers des plats vivifiants, qui nourrissent la conscience!
Quelle merveilleuse initiative que celle d'Anne Ribes, comme j'aurais aimé être des votres. J'ai travaillé deux ans et demi dans un CAT où j'apprenais la joie de jardinier à des handicapés mentaux; auparavent, j'avais aussi formé des alcooliques et des drogués. La plupart d'entre eux retrouvaient sérénité et sens des responsabilités. Les jardins m'ont guéri de bien des dérives: jardiner nécessite beaucoup d'attention et développe le sens de l'observation. La terre et les plantes nous donnent tellement plus que nous ne pourrions leur s rendre.A l'époque, je me suis malheureusement heurté à la routine d'une administration rigide et bornée, et aux murs chimiques des psychiatres (à 30 euros la consult. pour quelques minutes). Je n'ai pas pu tenir. Mais ce fut une période très riche (pas financièrement, bien sûr) et très heureuse de mon existence.
André