La fragilité
Il y a la méditation, ce qu’on y vit, et d’autre part les soubassements de la méditation, ce qu’on y met ou ce qu’on en attend. Les deux sont intimement liés. L’immobilité de la méditation pourrait nous laisser croire qu’il s’agirait de se détacher de soi ou du monde dans une posture stoïque et hiératique. Appréhendée de cette manière, la méditation peut nous conduire sur le chemin erroné de l’insensibilité, considérant que nos émotions et nos sentiments sont insignifiants. Il est essentiel de comprendre les véritables soubassements. La méditation ne peut servir à nous armer ni à nous durcir, bien au contraire. Méditer, c’est oser le saut de la nudité, c’est oser reconnaître ses propres fragilités jusqu’à les assumer pleinement. Oui, nous sommes fragiles et vulnérables. En réalité, cette immobilité nous invite à cesser de mentir ou de bavarder. Osons rendre les armes de l’ego qui se voile la face de son heaume d’acier. Il ne s’agit nullement de développer de la complaisance ou du désespoir, mais de voir, enfin, la réalité. Il faut un cœur bon. Lorsque plus aucune peur ne vient entacher cette bonté que l’on s’offre à soi-même, on peut alors devenir un être véritablement aimant du monde.
Mots-clés : méditation
Imprimer | Articlé publié par Éric Rommeluère le 11 Fév. 09 |
le 11/02/2009
La fragilidad
Existe la meditación, la que se vive, y por otra parte los cimientos de la meditación, aquello que se añade o aquello que se espera, La inmovilidad de la meditación nos podría hacer creer que se trataría de desapegarse de si mismo o del mundo en una postura hierática y estoica. Tomada la meditación de esa manera podría llevarnos al camino erróneo de la insensibilidad, considerando que nuestras emociones y nuestros sentimientos son insignificantes. Es esencial comprender los verdaderos cimientos de la meditación. Esta no puede servirnos ni a armarnos ni a endurecernos, al contrario, meditar es atreverse al salto de la desnudez, es atreverse a reconocer las propias fragilidades hasta asumirlas completamente. Sí, somos frágiles y vulnerables. En realidad esta inmovilidad nos invita a dejar de mentir o de charlotear. Nos atrevemos a dejar las armas del ego que se cubre la cara con su yelmo de hierro. De ninguna manera se trata de desarrollar la complacencia o la desesperación, sino de ver por fin la realidad. Hace falta un buen corazón. Cuando ningún miedo viene a manchar esta bondad que nos ofrecemos a a nosotros mismos, podemos entonces convertirnos en un ser verdaderamente amante del mundo.