Cookies zen
Plusieurs d'entre vous m’ont demandé ma recette de cookies zen, la voici. Elle est fort simple.
Pour une dizaine de cookies :
- 90 g de farine de blé (T65) ;
- 30 g de farine de soja grillé ;
- 2 cuillères à soupe de sucre ;
- 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol ;
- 60 ml de lait de soja.
Préchauffez le four à 170°C (chaleur tournante). Dans un saladier, tamisez la farine de blé et la farine de soja. Ajoutez le sucre et mélangez les ingrédients secs. Incorporez ensuite l’huile et le lait de soja. Pétrissez rapidement pour obtenir une pâte homogène. Façonnez des petites boulettes que vous aplatissez avec le creux de la main. Disposez-les au fur et à mesure sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire à 170° C une quinzaine de minutes. C’est tout!
Pour faire vous-même de la farine de soja, il vous suffit de torréfier des haricots de soja en les faisant griller à feu doux dans une poêle pendant une quinzaine de minutes. Vous les laissez refroidir à température ambiante puis vous les passez au moulin pour obtenir une poudre très fine.
La recette est fort simple, donc. Elle représente pourtant un véritable défi si vous voulez cuisiner de façon responsable. Je me fixe comme principe d’utiliser des ingrédients produits en France selon les normes de l’agriculture biologique. Et très innocemment, je me disais que l’on pouvait trouver facilement du soja bio qui pousse en France! Il suffisait d'aller, par exemple, dans un magasin du réseau Fenouil, la biocoop du Mans, puisqu’on y trouve tout. Et bien non! En plus, je m’étais fixé deux critères supplémentaires : trouver des haricots à haute teneur en protéines et vendus dans un emballage biodégradable. Je souhaite en effet produire mon propre tofu, et puis le Fenouil m’a habitué à acheter les aliments en vrac, et c’est bien. Un bon tofu à la texture agréable requiert des haricots qui affichent un minimum de 42-45 g de protéines pour 100 g de soja. Et là, la recherche tient de la quête du Graal! Dans les circuits ou les enseignes bio accessibles au grand public (du moins à Paris ou en Sarthe, dans le beau pays que j’habite) vous n’en trouvez pas du tout (c’est le cas des magasins du réseau Fenouil) ou bien vous ne trouvez que des haricots de soja venus tout droit de Chine, vendus sous plastique et qui affichent une valeur basse en protéines. Jusqu'à présent, je n'avais trouvé que du soja bio de Touraine vendu par M. Hirai à Tours, mais la teneur est basse en protéines. Parfait pour la farine, mais non adéquat pour le tofu.
J’ai discuté cette semaine avec quelques producteurs bio car je ne comprenais pas. En fait, personne ne s’est lancé dans une production destinée à la vente au grand public, il n’y a tout simplement pas de marché, trop peu de gens consomment des haricots de soja en France. En plus, il semble difficile de produire facilement sous nos latitudes des variétés à très haute valeur protéinée. J’ai trouvé un sympathique producteur bio disposé à me vendre quelques kilos de la variété Hertza pzo (42-43 g de protéines pour 100 g de soja) qu’il cultive. Mais je dois aller à la ferme.
Bon, je ne désespère pas. Si vous connaissez des lieux où l’on peut acheter des haricots de soja bio, français, d’une variété à haute valeur en protéines, n’hésitez pas à me signaler. Le Graal existe peut-être, après tout!
Pour une dizaine de cookies :
- 90 g de farine de blé (T65) ;
- 30 g de farine de soja grillé ;
- 2 cuillères à soupe de sucre ;
- 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol ;
- 60 ml de lait de soja.
Préchauffez le four à 170°C (chaleur tournante). Dans un saladier, tamisez la farine de blé et la farine de soja. Ajoutez le sucre et mélangez les ingrédients secs. Incorporez ensuite l’huile et le lait de soja. Pétrissez rapidement pour obtenir une pâte homogène. Façonnez des petites boulettes que vous aplatissez avec le creux de la main. Disposez-les au fur et à mesure sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire à 170° C une quinzaine de minutes. C’est tout!
Pour faire vous-même de la farine de soja, il vous suffit de torréfier des haricots de soja en les faisant griller à feu doux dans une poêle pendant une quinzaine de minutes. Vous les laissez refroidir à température ambiante puis vous les passez au moulin pour obtenir une poudre très fine.
La recette est fort simple, donc. Elle représente pourtant un véritable défi si vous voulez cuisiner de façon responsable. Je me fixe comme principe d’utiliser des ingrédients produits en France selon les normes de l’agriculture biologique. Et très innocemment, je me disais que l’on pouvait trouver facilement du soja bio qui pousse en France! Il suffisait d'aller, par exemple, dans un magasin du réseau Fenouil, la biocoop du Mans, puisqu’on y trouve tout. Et bien non! En plus, je m’étais fixé deux critères supplémentaires : trouver des haricots à haute teneur en protéines et vendus dans un emballage biodégradable. Je souhaite en effet produire mon propre tofu, et puis le Fenouil m’a habitué à acheter les aliments en vrac, et c’est bien. Un bon tofu à la texture agréable requiert des haricots qui affichent un minimum de 42-45 g de protéines pour 100 g de soja. Et là, la recherche tient de la quête du Graal! Dans les circuits ou les enseignes bio accessibles au grand public (du moins à Paris ou en Sarthe, dans le beau pays que j’habite) vous n’en trouvez pas du tout (c’est le cas des magasins du réseau Fenouil) ou bien vous ne trouvez que des haricots de soja venus tout droit de Chine, vendus sous plastique et qui affichent une valeur basse en protéines. Jusqu'à présent, je n'avais trouvé que du soja bio de Touraine vendu par M. Hirai à Tours, mais la teneur est basse en protéines. Parfait pour la farine, mais non adéquat pour le tofu.
J’ai discuté cette semaine avec quelques producteurs bio car je ne comprenais pas. En fait, personne ne s’est lancé dans une production destinée à la vente au grand public, il n’y a tout simplement pas de marché, trop peu de gens consomment des haricots de soja en France. En plus, il semble difficile de produire facilement sous nos latitudes des variétés à très haute valeur protéinée. J’ai trouvé un sympathique producteur bio disposé à me vendre quelques kilos de la variété Hertza pzo (42-43 g de protéines pour 100 g de soja) qu’il cultive. Mais je dois aller à la ferme.
Bon, je ne désespère pas. Si vous connaissez des lieux où l’on peut acheter des haricots de soja bio, français, d’une variété à haute valeur en protéines, n’hésitez pas à me signaler. Le Graal existe peut-être, après tout!
Imprimer | Articlé publié par Jiun le 16 Fév. 18 |